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Saïda Essafiry, née en 1983 à Casablanca.
Vit et travaille à Marseille.

site web : saidaessafiry.tumblr.com
Courriel

saida le trone

Le sacrement, 2012, triptyque vidéo et installation sonore,
Image extraite de la vidéo tournée rue de la République, Marseille.
DV PAL 16/9 couleur 2’16 min



Mon travail est une réflexion ouverte sur l’identité, l’exil et le pouvoir.

La notion de parcours, de trajet “inhérent” d’un point à un autre m’intéresse parce qu’elle amène à la difficulté d’un ancrage dans un nouveau terrain. Ce passage d’un état à un autre crée ce statut confus et abstrait d’individu “étrangé” à deux appartenances, inscrit dans une condition sociale et politique complexe et ambiguë, un “autre” fantasmé…
Ces premières perceptions m’ont progressivement amené à d’autres questionnements tels que notre relation face à la représentation du pouvoir et de notre allégeance permissive à celui-ci. Ma volonté étant de traduire ces préoccupations par mes propres expériences et celles que je saisis dans mon environnement sous différentes formes esthétiques et visuelles. 
Mon langage s’apparente à une forme de récit poétique de “l’intime” qui s’attache à la résultante d’une vie, d’un  être figé dans un quotidien lourd de contradictions et d’incompréhensions et aux rôles de nos sociétés dans un monde en perpétuel mouvement et transformation, d’une fascinante violence. Mon regard se porte sur ce qui est de l’ordre d’une résistance non frontale, qui se déjoue des codes, de l’émergence d’un langage double à la fois poétique et acerbe, affranchi de tout pathos. 

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